C’était un rêve que je caressais subtilement sans trop y croire. Tant qu’à passer ma vie sur les terrains avec mes trois basketteurs, je me disais que je pourrais éventuellement contribuer encore plus directement. C’est pourquoi, à la fin de la saison dernière, j’ai un peu beaucoup insisté auprès de notre responsable à l’école pour offrir mon aide cette année. J’ai finalement « obtenu un poste » d’assistante coach pour l’équipe de Novices dans laquelle joue mon plus jeune! 

Je me lève donc joyeusement tous les dimanches (bon, certains dimanches moins joyeusement que d’autres! 🤣) pour être sur le terrain à 7h45 afin d’accueillir les jeunes pour leur pratique hebdomadaire. 

J’adore tisser des liens, lentement mais sûrement, avec ces joueurs en herbe. L’un me parle de son emploi du temps, l’autre m’explique la blessure de son oncle, l’autre me demande quand est-ce qu’on va finalement jouer des mini-matches, ou bien veut savoir l’heure qu’il est… 

Être maman coach, c’est aussi apprendre à travailler avec les parents, gagner leur confiance et leur appui. Je me doute que ce ne sera pas toujours facile, mais pour le moment, je pense que ça se passe plutôt bien. 😊

Le tournoi pré-saison

Dans le circuit du RSEQ, on commence par un tournoi de pré-saison, qui nous permet de nous mesurer à d’autres équipes dans un calibre qu’on estime pouvoir jouer en saison. C’est là qu’on peut confirmer ou infirmer notre « feeling », mais aussi voir le niveau général des équipes. À l’issue de ce tournoi, on analyse les statistiques de chaque équipe : qui a gagné contre qui, avec combien de points d’écart, etc., puis le RSEQ propose une première division des équipes. Par la suite, chaque entraîneur peut confirmer le choix ou s’y opposer s’il a une bonne raison. 

Notre tournoi pré-saison s’est bien passé. J’ai adoré être du côté du banc des joueurs pour ces deux premiers matchs. La fébrilité est un sentiment grisant. En tant qu’assistante, je prends en charge les échauffements des joueurs pendant que notre entraîneure principale s’occupe des formalités de début. J’agis aussi comme soutien moral pour elle lorsqu’elle sent une pression. Sur le banc, je m’assure que les joueurs sont à leur affaire, restent concentrés et écoutent les instructions de leur coach. Je vérifie que leur gourde est remplie et que leurs lacets sont bien noués! Et de temps à autre, je me permets un cri en direction du terrain lorsque nous sommes en défensive : « Vos joueurs!!! ». 😂

Nous avons inscrit notre équipe en C2 (pour rappel, ça signifie compétition 2) et remporté nos deux parties plutôt haut la main. Nous avons donc finalement été classés en C1 dans le « semis » final. Hé oui, c’est comme ça qu’on appelle la division des équipes! Poétique, non? 😊

Alors oui, après mes deux premiers matches à vie comme assistante coach, me voilà assistante d’une équipe de C1! Wow!

J’aurai sans doute quelques belles anecdotes de maman coach au cours de la saison! À suivre!